L’état de stress post-traumatique est un trouble anxieux sévère qui se développe à la suite d’un événement traumatisant. Il se caractérise par des troubles psychiatriques qui s’installent de manière durable et se traduisent par une souffrance morale et des complications physiques altérant profondément la vie personnelle, sociale et professionnelle.
Entre 2010 et 2019, 2800 militaires français souffrant de blessures psychiques ont été recensés (soit 8% de l’effectif total de l’armée française déployée sur des terrains extérieurs).
Ce chiffre est cinq fois plus important que le nombre de blessés physiques >> sur la même période, 589 militaires ont été blessés physiquement en opérations extérieures.
Quelques chiffres-clés :
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les Français vivent éloignés des terrains de guerre. La mort brutale de milliers d’hommes et de femmes, militaires ou civils, telle que nos parents l’ont connue, est vécue à distance, par le biais d’images vues à la télévision, dans la presse, ou sur les réseaux sociaux, ou par le biais de la question des réfugiés. Elle est éloignée de leurs quotidiens. La guerre en Ukraine en est le triste exemple…
Les attentats terroristes récents de Charlie Hebdo ou du Bataclan, ceux du 11-Septembre, ont, depuis, ravivé le souvenir de ce que sont ces grands drames humains, individuels et collectifs. Les médecins intervenus sur les lieux de ces tueries de masse ont d’ailleurs parlé de blessures de guerre au moment de soigner les victimes. On connaît aujourd’hui la nature des blessures psychologiques qui accompagnent souvent celles du corps et qui nécessitent d’être prises en charge de la même manière.
Pourtant, au-delà de nos frontières françaises, européennes, certains hommes et certaines femmes, militaires déployés en opération extérieure (OPEX), ont choisi en toute conscience de se confronter aux terrains de guerre.
Depuis le début des années 1990 et la guerre du Golfe, notre pays s’est ainsi engagé dans des conflits que l’Armée qualifie « de forte intensité »: l’Irak, l’ex-Yougoslavie, le Rwanda, l’Afghanistan, la République centrafricaine, le Sahel pour le plus récent, avec la fameuse opération Barkhane (depuis 2013, 58 militaires ont perdu la vie au Sahel et au Mali, le dernier est tombé le 22 janvier).
Au sein de la CABAT (cellule d’aide aux blessés de l’armée de Terre), le suivi des cohortes et plus particulièrement des blessés graves en congés longs (congé du blessé, congé longue maladie et congé longue durée maladie) démontre depuis septembre 2013 une augmentation très forte des blessés psychiques. Ces blessures qui se caractérisent principalement par des syndromes post traumatiques de guerre ont pour principales origines les opérations extérieures des 10 dernières années.
Reporter-photographe militaire pendant dix ans, de 2006 à 2016, Jérémy Lempin a donc documenté les conflits les plus récents menés par l’armée française. Déployé à de multiples reprises sur des théâtres d’opérations extérieures (Mali, RCA, Niger, Tchad), alors officier marinier décoré pour sa bravoure au feu pendant l’opération Serval (il a reçu la croix de la Valeur militaire et la Médaille militaire), il a vécu comme les soldats, et a été soumis au même stress, aux mêmes peurs.
Plusieurs de ses frères d’armes sont morts alors qu’ils étaient ensemble en opération. Lui a eu la chance de revenir vivant et psychologiquement stable malgré les réalités de la guerre auxquelles chaque soldat se doit de faire face. Certains de ses camarades, blessés, ont été rapatriés. D’autres sont revenus « grillés de l’intérieur » : aucune séquelle physique apparente mais une blessure invisible qui grignote peu à peu l’esprit, puis le corps.
Devenu photo-reporter indépendant après avoir quitté les rangs, Jérémy Lempin a retrouvé la trace de ces militaires victimes de ce que l’on appelle désormais l’état de stress post-traumatique.
Pendant plusieurs années, il a suivi leur parcours, et recueilli leurs témoignages. En documentant leur souffrance et celle de leurs proches, il a voulu rendre hommage aux combattants qu’ils restent et mettre un visage sur des blessures aujourd’hui trop sous-estimées.
Rendre visible l’invisible est l’essence même du médium photographique. Avec ce travail documentaire, Jérémy Lempin met l’être humain dans toute sa fragilité au cœur de sa réflexion.
En 2021, pour son sujet sur le Docteur Peyo, ce cheval exceptionnel qui intervient dans un service de soins palliatifs à Calais, il a raflé tous les prix, en l’occurrence la triplette Picture Of the Year, World Press Photo, et Visa d’Or du festival de photojournalisme de Perpignan, ce qui le propulse aujourd'hui parmi les plus belles signatures de la profession.
Un documentaire photographique, par Jérémy Lempin
De ces 4 années d’enquête photographique, Jérémy Lempin a choisi de ne montrer que les images les plus puissantes, celles qui disent le mieux l’enfer d’une vie entièrement paralysée par les conséquences de cette maladie et qui gangrène peu à peu toute la sphère familiale. La guerre psychologique devient une guerre menée contre soi et dans le secret de la sphère intime.
Un essai, par Cyril Hofstein, grand reporter au Figaro
L’histoire de la blessure, un miroir de notre rapport à la violence ? La manière dont on traite ces malades atteints de ESPT est-elle symptomatique d’une société de la performance qui n’accepte pas d’affronter la fragilité ?
Ce livre interroge également sur le rapport à la violence et son évolution au sein de nos sociétés.
Cyril Hofstein: “ La blessure psychique est aussi vieille que la guerre. Ce texte essaiera de remonter le temps et de suivre les traces de ce mal qui touche certains combattants depuis la plus haute antiquité. De la souffrance d’Achille après la mort de Patrocle aux hurlements d’Ulysse enchaîné au mât de son navire, en passant par les massacres de la Saint-Barthelemy, le choc de la bataille d’Eylau, l’horreur absolue de la Première Guerre Mondiale, la fin de l’innocence américaine au Vietnam et l’abandon des appelés après la guerre d’Algérie, jusqu’aux conflits du XXIe siècle où la France a engagé ses soldats, l’auteur tentera de comprendre la nature du regard que l’armée et la société civile portent sur ces hommes et ces femmes brisés de l’intérieur. Sont-ils des victimes ou des héros ? Leur blessure est-elle l’expression d’une fragilité intérieure ou tout simplement de leur humanité la plus absolue ? ”
Aurélien >> ancien maître-chien au 132e Régiment d’infanterie cynotechnique de l’armée de terre à Suippes, en arrêt longue maladie depuis une mission en Centrafrique en 2015
Pierre >> 80 ans, parti en septembre 1960 en Algérie à l’âge de 19 ans avec le 75e RIMA (régiment d’infanterie de marine)
Philippe >> technicien en identification criminelle dans la gendarmerie, revenu d'une mission 6 mois en Afghanistan en 2011 avec un ESPT
Benjamin >ancien soldat du 1er RIMA (régiment d'infanterie de marine d’Angoulême), rentré du Mali en 2013
Anne >> veuve de Jean-Louis, atteint d’un ESPT depuis 1994, détecté en 2015, après avoir enchainé 18 opérations extérieures (Rwanda, ex-Yougoslavie, Afghanistan), soit une carrière de 25 ans au 3e RIMA (régiment d’infanterie de marine de Vannes)
Mélanie >> infirmière aux services de santé des armées atteinte d’un ESPT depuis le suicide d’un de ses collègues en France en 2016
« J’ai tout le haut des phalanges écrasé, c’est dû aux coups de poing que j’ai mis dans les murs, dans des poteaux, dans des arbres. J’extériorisais ma douleur mentale par le côté physique, il fallait que je me fasse encore plus mal que ce que je ressentais à l’intérieur ; des fois, je tapais cinq ou six fois d’affilée dans du béton ou n’importe quoi d’autre et, maintenant, j’ai des creux qui se sont formés. Aujourd’hui, quand je bouge mes doigts, chaque articulation est douloureuse et me rappelle la souffrance que j’ai eue pendant ce moment-là. Je me suis détruit physiquement et psychologiquement, mais j’ai aussi failli détruire ma famille. Ma douleur était liée à l’Afrique. C’était de la colère. »
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Aurélien est ancien maître-chien au 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC), il souffre d’ESPT depuis une mission de quatre mois en République centrafricaine en 2015.
« Tout ce qui ne sort pas la journée, ça sort la nuit. » […] […] « C’était la guerre tous les soirs, toutes les nuits, c’était la guerre même avec les médicaments. On lui donnait des médicaments pour dormir, mais dormir pour lui, c’était l’enfer. »
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Anaïs, la femme d'Aurélien
« Je fume de plus en plus. Mais il n’y a pas que ça, je bois aussi de l’alcool, je prends de la drogue… Malgré toute ta volonté, tu rentres dans un engrenage qui te permet d’oublier et de relativiser. Parce que, quand tu vas picoler ou te défoncer, tu vas avoir moins de pensées négatives. Donc, oui, ça te pousse dans tes retranchements, tu es à vif. »
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Benjamin > est un ancien soldat du 1er RIMa (régiment d’infanterie de marine basé à Angoulême) rentré du Mali en 2013, totalement métamorphosé par la violence de la guerre et les horreurs qu’il a vues sur place.
Descriptif du livre
Format 22,5x31 cm
Photographies :96 pages, impression en 4 couleurs + noir (40 photographies couleurs)
Témoignages :32 pages (cahiers plus courts, 10x31 cm sur papier teinté dans la masse)
Essai :24 pages, impression en 1 couleur
Impression et façonnage : labellisés Printmodel®
Papiers de création normes FSC, PEFC
Reliure cartonnée et toilée
Cahiers maintenus par un élastique
Jérémy Lempin a imaginé son projet en lui donnant une forme particulière. Conçu comme un livre-objet, il met en écho les témoignages et les images d’une manière particulière. Le choix de papiers différents, de cahiers plus courts pour les phrases les plus fortes des récits qu’il a recueillis, d’une reliure plus légère, rend ce livre singulier et dans le fond et dans la forme.
La direction artistique a été confiée à Agnès DAHANFormée à l’École Supérieure des Arts appliqués Duperré et à l’École Normale Supérieure de Cachan, elle a été lauréate en 2017 du prix du club des DA pour le livre photographique East/West de Harry Gruyaert. En 2018, le prix Nadar est décerné à l’ouvrage qu’elle a réalisé avec Clément Chéroux et les éditions Textuel intitulé The Train, le dernier voyage de Robert F. Kennedy. Parmi ses dernières réalisations, Communes de Raymond Depardon exposé à la Fondation Cartier pour l’art contemporain et Une histoire mondiale des femmes photographes.
Le choix iconographique a été confiée à Alice SANTINELLIAprès des études de langues et institutions du Moyen Orient et Sciences Politique à Venise et Bologne, Alice Santinelli s’est formée aux enjeux des archives au sein de laboratoires photo. Elle est aujourd’hui iconographe et consultante, et accompagne les photographes de presse ou plasticiens sur des projets éditoriaux ou d’exposition. Elle profite de son autre casquette de fundraiser pour organiser des résidences internationales avec « Reflexion Masterclass ». Elle est également co-organisatrice à titre bénévole des Rencontres des Amis du Musée Albert Kahn et de l’ANI.
Si la campagne est un succès et que le livre peut être produit, les relations presse du livre seront confiées au 2E BUREAU..
Le budget de production
Grâce à votre soutien, nous espérons pouvoir financer l'ensemble du budget nécessaire à la production et au lancement du livre.
Si le projet est financé, il sera édité par la maison Hemeria.
Lancée en France à l’occasion de Paris Photo 2018, Hemeria est un nouvel écosystème dédié à la photographie sous toutes ses formes : plateforme de financement participatif, maison d’édition, librairie, galerie et magazine en ligne, il s’appuie autant sur les nouvelles pratiques liées aux technologies du web et au circuit court que sur les atouts du monde physique. L’objectif : développer tous les points de rencontre possibles entre un photographe et son public, en France et à l’international. L’ambition : faire du beau, l’inscrire durablement dans le temps.
20×30 photos A, B et C (tirages signés), extraites du livre "Aux armes et caetera"
30×40 photos D à J (tirages signés), choisies par Jérémy Lempin au sein d'autres de ses séries
Formats spéciaux photos K à N (tirages d'art signés, numérotés, encadrés), extraites de la série "Tour de France 2022", réalisée au Polaroïd
Vous recevez 1 livre avec une réduction de 25% sur le prix réel du livre (prix en librairie : 40€)
42 ContributeursVous recevez 2 livres, vous pourrez ainsi en offrir un exemplaire !
3 Contributeurs[Workshop] Un workshop dirigé par Jérémy Lempin sur le thème : ÉDITER POUR LA PRESSE. Durée : 1 jour / 3 sessions / 5 participants par session (déjeuner inclus). Lieu : Paris. 250€ par participant
0 Contributeurs[Lecture de portfolios] Vous pourrez présenter votre travail (1 ou plusieurs séries) pendant 45 minutes auprès de l'équipe : Jérémy Lempin, Alice Santinelli (iconographe) et Brigitte Trichet (éditrice). Lieu : Paris. Date : février 2023.
0 ContributeursVous recevez 1 livre + 1 photo au format 20x30 cm à choisir parmi les images A, B ou C, imprimée sur papier FineArt.
0 ContributeursC'est la première fois que Jérémy Lempin propose une vente de ses images. - Vous recevrez le livre + un tirage 30x40cm signé, non numéroté, imprimé sur papier Fine Art - Votre photo est à choisir parmi une sélection de 7 photographies, de D à J. - Indiquer votre choix lors du paiement en commentaires
0 ContributeursPack 10 livres. Vous recevez 10 exemplaires du livre pour partager ce récit auprès de votre réseau.
0 ContributeursLe livre + les 3 tirages disponibles au format 20x30cm (A, B et C) signés, non numérotés, imprimés sur papier Fine Art
0 Contributeurs[Workshop] >>> 5 personnes >>> 1 journée >>> CRÉER SON REPORTAGE (vous venez avec votre propre matériel, ordinateur portable + appareil photo) >>> Organisation de la journée : 1h pour présenter le workshop puis départ en reportage à Paris (matinée) / déjeuner / Editing de 10 à 15 photos (après-midi) > accompagnement au choix du sujet, à la maîtrise de la titraille et de l’écriture des légendes, etc (déjeuner compris) >>> 450€ / participant
0 ContributeursC'est la première fois que Jérémy Lempin propose une vente de ses images. Il a choisi cette image réalisée pendant le Tour de France 2022 parmi ces images les plus emblématiques. - Taille du tirage 90x90 cm, signé, numéroté. Contrecollage alu, Floating box, verre anti-reflet, impression sur papier Fuji Flex semi-argentique (équivalent Ciba-Chrome), caisse US bois blanc. - Certificat d'authenticité. Tirage numéroté du 1/5 au 5/5.
0 ContributeursC'est la première fois que Jérémy Lempin propose une vente de ses images. Il a choisi cette image réalisée pendant le Tour de France 2022 parmi ces images les plus emblématiques. - Taille du tirage 85x110 cm, signé, numéroté. Contrecollage alu, Floating box, verre anti-reflet, impression sur papier Fuji Flex semi-argentique (équivalent Ciba-Chrome), caisse US bois blanc. - Certificat d'authenticité. Tirage numéroté du 1/5 au 5/5.
0 ContributeursC'est la première fois que Jérémy Lempin propose une vente de ses images. Il a choisi cette image réalisée pendant le Tour de France 2022 parmi ces images les plus emblématiques. - Taille du tirage 85x220 cm, signé, numéroté. Contrecollage alu, Floating box, verre anti-reflet, impression sur papier Fuji Flex semi-argentique (équivalent Ciba-Chrome), caisse US bois blanc. - Certificat d'authenticité. Tirage numéroté du 1/5 au 5/5.
0 ContributeursC'est la première fois que Jérémy Lempin propose une vente de ses images. Il a choisi cette image réalisée pendant le Tour de France 2022 parmi ces images les plus emblématiques. - Taille du tirage 85x220 cm, signé, numéroté. Contrecollage alu, Floating box, verre anti-reflet, impression sur papier Fuji Flex semi-argentique (équivalent Ciba-Chrome), caisse US bois blanc. - Certificat d'authenticité. Tirage numéroté du 1/5 au 5/5.
0 ContributeursVous êtes un des partenaires privilégiés du projet, votre soutien se matérialise par une visibilité de votre entreprise sur tous les supports de communication élaborés autour du livre et de l'exposition en préparation.
1 ContributeursPrénom et nom | Montant donné | Date |
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Emmanuel Surig | 29€ | July 08, 2023 |
Eric Trouve | 29€ | July 08, 2023 |
Frédéric Lemoigno | 50€ | July 08, 2023 |
Patrice Mayon | 29€ | July 08, 2023 |
Thibault Basset | 29€ | July 03, 2023 |
Caroline Thirion | 44€ | June 29, 2023 |
ARNAUD ROINÉ | 29€ | June 28, 2023 |
Paul Lebeau | 44€ | June 27, 2023 |
Frederic Noy | 29€ | June 27, 2023 |
Jérémy Bessat | 29€ | June 26, 2023 |
Jean Christophe Pastor | 29€ | June 13, 2023 |
Patricia Couturier | 29€ | June 13, 2023 |
Lucille Boitteux | 29€ | June 13, 2023 |
Anonyme | 5 000€ | May 12, 2023 |
Anonyme | 29€ | December 03, 2022 |
Hervé Collard | 29€ | November 11, 2022 |
Vincent Moncorgé | 29€ | November 10, 2022 |
Anonyme | 29€ | November 09, 2022 |
Henri DE LESTAPIS | 29€ | November 04, 2022 |
serge challon | 58€ | November 03, 2022 |
Richard Nicolas-Nelson | 30€ | October 27, 2022 |
Dominique Tabouret | 29€ | October 27, 2022 |
Johann VITREY | 29€ | October 27, 2022 |
Quentin Tabouret | 29€ | October 27, 2022 |
Françoise Matell | 30€ | October 26, 2022 |
Aurélien Falcoz | 29€ | October 26, 2022 |
francoise et daniel hautelin | 58€ | October 26, 2022 |
Laurent Caron | 29€ | October 25, 2022 |
thibaut godet | 29€ | October 25, 2022 |
Janick MARCES | 29€ | October 19, 2022 |
Sébastien LAURENT | 29€ | October 16, 2022 |
Claude TRUONG-NGOC | 29€ | October 15, 2022 |
jerome Bardenet | 29€ | October 15, 2022 |
adrien trichard | 29€ | October 15, 2022 |
Anonyme | 29€ | October 15, 2022 |
Idhir Baha | 29€ | October 15, 2022 |
Fanny BENTZ | 29€ | October 13, 2022 |
Natalya Saprunova | 29€ | October 12, 2022 |
Maud Taylor | 29€ | October 09, 2022 |
Mathys Leclercq | 29€ | October 09, 2022 |
Céline Billon | 29€ | October 08, 2022 |
Aurelie Lacouchie | 29€ | October 08, 2022 |
Sylvain Manceau | 58€ | October 07, 2022 |
Patrice MINGOTAUD | 29€ | October 07, 2022 |
Marc Dausimont | 29€ | October 07, 2022 |
Clara Hautelin | 29€ | October 06, 2022 |
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